Fidèle à sa fibre révolutionnaire, le Petit Chose a participé à la grève du 5 décembre à Nîmes en compagnie de 12000 personnes bien décidées à se farcir le petit marquis de l’Elysée.
Près de trois semaines après avoir vécu l’enfer à Paris lors de l’anniversaire des Gilets Jaunes, je retrouve les bons vieux cortèges intersyndicaux dans ma ville de Nîmes. Plus que le retrait du projet de la réforme des retraites, les manifestants expriment un ras-le-bol général, comme c’est le cas depuis un an. Retraite, chômage, salaires, injustices sociales et fiscales, anémie d’un système politique à la dérive, climat… Toutes les colères s’expriment dans les rues de France en ce 5 décembre.
Environ 12000 personnes sont rassemblées dans la grisaille de la capitale gardoise. La marche intersyndicale s’élance vers 15h de l’avenue Jean Jaurès en direction de la Préfecture, en passant par la rue de la République et les Arènes, dans la joie et la bonne humeur au rythme des chants et des détonations. Les pompiers en colère et les Gilets Jaunes forment un cortège de tête. Devant la Préfecture, à la nuit tombée, les manifestants les plus énervés s’échangent des amabilités et quelques projectiles avec les forces de l’ordre pendant que la CGT ordonne la dissolution de la manifestation. Après un moment de flottement et d’incompréhension entre les syndicats et les Gilets Jaunes suite à cette décision, ces derniers entament une manif sauvage sur le boulevard du Sergent Triaire. Elle se disperse un peu plus tard sur l’avenue Jean Jaurès.
Retour en images sur cette journée de mobilisation nîmoise.